samedi 29 mars 2014

Duncan Dhu

Dans les années 80, j'étais un adolescent tranquille et timide dans une petite ville des Pyrénées... Le rock fut pour moi une révélation... et une ouverture sur le monde.
Mais à cette époque, le rock, dans une petite ville de province, il fallait se le gagner ! En effet, peu de radios FM, pas de disquaires spécialisés, et bien entendu, faut-il le rappeler pour les plus jeunes, pas d'internet...
Chez moi, on captait convenablement deux radios, France Inter et Sud Radio. Et la nuit, sur Sud Radio, il y avait une émission de rock !
Ainsi, après m'être couché, j'allumais souvent en douce une petite radio dans mon lit, et j'écoutais en cachette jusqu'à pas d'heure la musique qui s'offrait à moi: le Velvet, Television, les Smiths, les Undertones et bien d'autres groupes anglo-saxons...
Puis un jour, ce fut le choc ! Du rock, et du bon... mais du rock espagnol !


Duncan Dhu ! Un groupe formé par trois basques de Donostia: Mikel Erentxun, Diego Vasallo et Juan Ramon Viles. Le nom du groupe fait référence à un roman d'aventures de Stevenson, Enlevé !.  
Duncan Dhu y était le chef d'un clan écossais, et semble-t-il, fascinait le jeune Mikel Erentxun.
De mon côté aussi, le fantasme écossais battait son plein... Quentin Durward et Rob Roy étaient mes héros de jeunesse. Le lien était là... pour toujours !



Ils enregistrent leur premier album Por tierras escoceses en 1985, et un an plus tard, en 1986, l'album des premiers succès, Canciones. Viendra ensuite la consécration en 1987 avec El grito del tiempo, puis une série d'albums moins réussis, et des rumeurs récurrentes de séparation suite aux divers projets personnels de Mikel et Diego.
Finalement, en 2001, Duncan Dhu publie un disque d'adieu. Ce sera Crepusculo.
Mais, comme même en Espagne on ne dit jamais "fontaine je ne boirais pas de ton eau", sort en 2013 un album de retrouvailles très réussi, el duelo.



vendredi 28 mars 2014

Where is my mind ? - Surfer Rosa - 1988


Pour commencer, honneur à ceux qui ont donné le titre du blog, les merveilleux Pixies (ancienne époque) et leur fabuleux Where is my mind ? paru sur Surfer Rosa, leur deuxième album sorti en 1988.



J'ai découvert les Pixies à travers cet album quelques années plus tard, en 1992... l'année des Jeux Olympiques de Barcelone.
3 albums fantastiques (Surfer Rosa, Doolittle et Bossanova) en ont fait un de mes groupes préférés...
Et ce n'est pas leur piètre et insipide nouvel album qui me fera changer d'avis... Les Pixies, c'est du tonnerre !



 La pochette de l'album est très hispanisante: elle représente une danseuse de flamenco, seins nus avec sur le mur un crucifix


Elle me fait d'ailleurs beaucoup penser à la pochette du dernier album de Daho, Les chansons de l'innocence retrouvée.


Référence consciente ou inconsciente, pur hasard, ou simple fruit de mon imagination à la vue d'une poitrine généreuse ?




Bon allez, assez de blablas, passons aux choses sérieuses.... ¿dónde está mi mente?  Con los Duendecillos...